10233 Horizon Express : enfin le TGV LEGO !

, par  Erik « brickerik » Amzallag

Lorsqu’au mois de septembre, durant la soirée du LEGO Fan Week-End au Danemark, Jamie Berard a présenté ce que sera le nouveau train, à savoir un TGV orange, les quelques Français sur place ont su exprimé leur joie [1] !

Nous ne pouvions alors qu’espérer obtenir en avant première ce nouveau TGV, et pourquoi pas pour le salon du Train Miniature d’Orléans qui se profilait six semaines plus tard...

Et c’est donc au tout dernier instant que nous avons pu recevoir la boîte, celle-ci ayant expédiée deux jours avant le début de l’exposition.

Ce train grande vitesse s’inspire très ouvertement du TGV Sud-Est historique, mais sans en porter l’appellation, très probablement pour une histoire de droits. La livrée orange-noire avec bande blanche en fait un élément facilement identifiable.

Résumé

- Référence : 10233
- Nom : Horizon Express
- Nombre de pièces : 1351
- Année de sortie : 2013
- Prix : 99,99 €

Le contenu

La boite

La boite, par rapport à son contenu, semble assez petite. Au delà d’une impression, c’est surement le cas, LEGO s’étant engagé à réduire la taille de ses boites (moins de cartons, et quantité transportée supérieure pour un même volume, donc plus écologique - et économique...)

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Nouveauté, les modèles issus de LEGO Direct intègreront désormais la gamme Creator, avec l’appellation Expert. Cela peut sembler déroutant quand on attend de cette gamme des modèles type 3 en 1, ce qui n’est pas le cas avec ce train.

Sur la face, la photo du train, et en encart la longueur de la rame (79cm) et les 6 minifigs qui voyagent à son bord.

Au verso, des photos de l’aménagement intérieur, d’une composition de deux boites, et la liste des éléments nécessaires pour le mettre à la sauce Power Functions.

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Le contenu est réparti entre différents sachets, six numérotés 1 (la motrice), trois numérotés 2 (la remorque), trois numérotés 3 (la remorque bar) et un non numéroté contenant aimants et tubes.

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Les notices suivent la numérotation des sachets, elles sont donc présentes au nombre de trois. Une planche d’autocollants accompagne le tout. L’ensemble est emballé dans une pochette avec carton, comme il se doit désormais dans toute grande boite.

Les nouvelles pièces

A proprement parlé, il n’y a pas de nouvelle forme de pièce. Mais certaines existantes apparaissent dans de nouvelles couleurs, ou avec sérigraphie, notamment le pare-brise, la bouteille de couleur verte, les minifigs, et un séparateur de briques vert, sans doute pour être mieux vu au milieu de toutes ces pièces oranges, ainsi que la fameuse bande blanche oblique séparant orange et noir, imprimée sur une tile 2x4.

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Alors comme les modèles LEGO sont avant tout destinés aux enfants, qui mieux qu’eux pouvaient en profiter pour le construire ? Nous ? Surement, mais nous avons quand même voulu faire profiter le jeune public en proposant la construction des deux rames dans l’espace jeune tenu par la FFMF sur le salon.

Ce sont donc six enfants qui se sont attelés à la construction, dont deux filles.

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Les minifigs

Au nombre de six, la parité est respectée.

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La motrice

Élément iconographique du TGV, cette locomotive compose la pièce maitresse de la boite.

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Un enfant en viendra à bout, si il en a la patience, après 2h40 de travail. Et devant faire face à quelques difficultés de montage, notamment avec le symbole qui remplace l’appellation TGV.

A l’extérieur

On notera le montage en SNOT 180° du dessous du nez de la motrice.

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Le symbole latéral, deux chevrons blancs, sont basés sur la même technique que l’écriture dans les bâtiments modulaires (plates avec clip et barres).

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Un double pantographe rappelle le caractère bicourant de ces rames. Par contre, un gros vide occupe l’espace sous les pantographes.

A l’intérieur

Un transformateur factice remplit gentiment l’intérieur de la motrice. Aux commandes (autocollant), une conductrice. Qui se plaignait de la place des femmes dans les boites LEGO ?

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La motrice est conçue pour accueillir un équipement PFS : moteur de train - boggie avant, boitier de piles ou batterie, récepteur IR, mais également lumière, où les deux slopes 1x1 transparente sont soutenues par des briques headlights transparentes. Les dernières pages de la notice 3 décrivent la manipulation.

La voiture

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La remorque d’extrémité est dédiée aux voyageurs. A l’intérieur, 3 places assises et des toilettes avec porte coulissante. Les passagers voyagent avec leur valise, et disposent de lecture et d’un écran.

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Le montage des fenêtres se fait en SNOT 90°. Le montage particulier des headlights a posé problème à tous les enfants.

Les portes, situées à une extrémité de la remorque, s’ouvrent, sur le même modèle que celle du train Nuit d’Emeraude.

Concernant les étapes de construction, la pose du toit a également posé soucis. Les bandes oranges sont d’abord posées sur les tiles alors qu’elles sont solidaires du toit. Résultat, grosse difficulté pour fixer le toit sur ces bandes oranges sans les défaire. Elles auraient du être assemblées avec le toit.

On notera par contre la présence intéressante d’un détrompeur sur le bas de caisse qui permet de le fixer au bon endroit : les tiles oranges doivent s’encastrer dans les cavités de la plaque de base du train.

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Le boggie séparé est relativement simple mais efficace.

La voiture bar

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La seconde remorque est une voiture bar. Deux passagers boivent leurs tasses de café tandis que l’agent de bord assure le service. L’utilisation de la demi-arche comme table est ici tout à faite charmante.

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Pour les voitures, il faut compter pour de petites mains entre 1h30 et 2h de montage. L’age 14+ semble être finalement justifié.

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Les plus

Tout comme le train Nuit d’Emeraude, la planche d’autocollants permet de numéroter jusqu’à 9 voitures, en plus des motrices. Un bon point pour ceux qui souhaiteraient faire une rame complète, à savoir 8 remorques. Les motrices quant à elles peuvent être numérotées 10 ou 14.

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La motrice est prévue, comme pour les autres trains non motorisés, pour accueillir moteur, boitier pile, récepteur et lumières PFS. Par ailleurs, il s’est montré qu’un moteur seul suffisait à tracter une rame de 2 motrices et 4 remorques.

Les moins

LEGO n’a pas prévu les pièces supplémentaires pour transformer les boggies de queue en boggie partagé lorsqu’on assemble deux demi-trains. Dommage.

Dans le même esprit, LEGO aurait pu fournir deux slopes trans-red 1x1 pour remplacer les feux arrières par des lumières rouges plutôt que blanches. Dans le 7745 - qu’on peut considérer être une première représentation du TGV avec les pièces de l’époque - chaque motrice était équipée d’un petit rangement à son extrémité avec un jeu de rondes transparentes soit blanches soit rouges afin d’assurer aisément la réversibilité.

Un TGV en gare de Pacy-sur-Eure

Les pistolets/lances servant à représenter les passages de câbles entre remorques ont une fâcheuse tendance à ne pas tenir. Attention aux pertes.

Enfin, un passionné qui voudrait se constituer une rame complète tel le vrai train devra investir dans 4 boites et apporter quelques modifications pour transformer les remorques d’extrémité en remorque, pour partager les boggies et adapter les dessous de caisse. Si en plus il souhaite l’équiper en PFS (un moteur suffira-t-il ?), il lui en coutera... plus de 500 euro. Le coût pourrait être réduit en revendant les deux motrices superflues.

Sur les rails

Une fois lancé sur les rails, le train doublé offre un joli rendu.

Et la motrice a eu droit a son baptême dès le premier virage...

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En conclusion

Je pense que l’objectif est atteint, à savoir faire reconnaitre du premier coup d’oeil le TGV.
Le résultat est plutôt plaisant, mais nécessitera l’achat d’au moins deux boites.

Quant au plaisir de construction, je ne saurais dire, mais les enfants étaient fiers une fois leur travail achevé, et heureux de voir le train faire ses premiers tours de roues.

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